Es-tu celui qui doit venir ?” interpelle Jean-Baptiste du fond de sa prison, prisonnier d’Hérode et sachant bien que sa mort est proche ! Mais seule cette question importe pour lui ! Car toute sa courte vie, embrasée par l’Esprit Saint, a été consacrée à préparer la venue de Dieu parmi les hommes. « Es-tu celui qui doit venir ? » Mon espérance va-t-elle être déçue ? pourrait-on ajouter ! Et la réponse de Jésus qui répond ni par oui ni par non, laisse ce cri résonner, ce cri que nous pouvons entendre encore aujourd’hui. Et nous-même, regardant le prophète, nous pouvons nous questionner: quelle est notre espérance ? Qu’attendons-nous vraiment de notre vie ? Dans quelle direction orientons-nous nos pas ?
Oui , le cri de Jean-Baptiste purifie notre espérance. Il nous prépare à accueillir celui qui vient, celui par qui les aveugles retrouvent la vue, par qui les boiteux marchent, par qui les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, celui par qui les morts ressuscitent et par qui les pauvres reçoivent la bonne nouvelle ! Qui est-il cet homme, sinon notre Dieu ! Qui est-il sinon, celui qui seul peut répondre à nos appels ! C’est lui notre Espérance !
“Maranatha, oui viens Seigneur Jésus” lit-on dans le dernier chapitre du livre de l’apocalypse, le livre de l’espérance chrétienne.
Olivier ILLE




