Chers paroissiens, Comme les lectures de ce dimanche de prière pour les vocations sont réconfortantes, rassurantes et pleines d’espérance ! Dans la première lecture, nous participons à une des premières évangélisations par Paul et Barnabé : « J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » Le défunt pape François n’a pas cessé de nous inviter à aller aux périphéries comme le font Paul et Barnabé. Après avoir annoncé la Parole aux Juifs qui la rejettent parce qu’eux-mêmes ne se trouvent pas dignes de la vie éternelle, ils se tournent vers les nations païennes, les périphéries de leur époque. Le résultat est là : «En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants. » L’évangélisation est réussie. La deuxième lecture nous parle de ceux qui ont témoigné jusqu’au bout de leur foi au Christ mort et ressuscité : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. » On ne sait pas ce qui attend le futur pape, les futurs prêtres, les épreuves sont promises mais surtout, c’est ce qui les attend qui est encourageant et enthousiasmant : «C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, ni le soleil ni la chaleur ne les accablera, puisque l’Agneau (le Christ ressuscité) qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie. ET Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » La promesse de la joie parfaite qui nous attend doit fortifier notre foi, notre espérance au cœur de ce monde où il y a tant de mauvaises nouvelles, d’épreuves, de difficultés. Quand un montagnard grimpe sur une montagne, il s’attend à voir un magnifique spectacle qui dépasse tous les efforts demandés et subis. Et enfin Jésus déclare :« Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » Que peut-on désirer de plus que d’être dans la main, le cœur du Père, du Fils rempli de l’esprit saint. Tous les bonheurs terrestres n’équivalent pas un tel bonheur. Ils sont de faibles lueurs face à l’éblouissante et pourtant bienfaisante clarté de la vie en Dieu. C’est cela qui doit animer toutes nos vocations quelles qu’elles soient : épouse, époux, mère, père, consacrés, laïcs ou religieux, prêtre, diacre, évêques, cardinal, pape. Que l’espérance que nous rayonnent ces lectures de ce dimanche prenne une place prépondérante et essentielle dans nos cœurs au sein de nos vies stressantes, parfois angoissantes, tourmentées par tant d’épreuves matérielles, physiques, morales, spirituelles, professionnelles. Christ est ressuscité il a vaincu la mort. Amen Alléluia. Père Gérard