Chers paroissiens,
La mort du pape François nous touche tous. Les commentaires vont bon train sur son pontificat, sur le pape à venir. Tout est possible. Pour nous, il nous reste à prier, car Dieu le Père reste le maître du monde. Et même si les réflexions (les causes secondes) ont une influence certaine, l’Esprit Saint promis par le Seigneur à ses apôtres pour construire son Église est premier. Aussi, je vous invite à prier l’Esprit-Saint pour éclairer le cœur des cardinaux afin d’élire, de choisir, le pape, l’évêque de Rome dont l’Église a besoin pour aujourd’hui. Dans le monde complexe dans lequel nous sommes plongés, beaucoup de choses nous échappent. Dieu seul connaît tous les engrenages. Même si certains pensent les connaître et les manipuler, ceux-là n’ont pas tous les engrenages. Par la prière, nous touchons le cœur de celui qui maintient toute la création, le cosmos, comme les hommes… Lui sait ce qu’il y a de meilleur pour nous.
Les textes prévus pour la liturgie de ce dimanche de la miséricorde nous invitent à la confiance, à la foi. « Heureux ceux qui croient sans avoir vu, » dit Jésus à Thomas, l’incrédule. « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Il faut reconnaître qu’une grande partie de nous-mêmes est comme Thomas. La miséricorde de Dieu nous dépasse et, il y a 20 ans, le pape Jean-Paul II allait rejoindre le Père éternel. Depuis, les pontificats de Benoît XVI et de François nous ont nourris, nous ont permis de grandir, de nous purifier, d’avancer pas toujours comme nous l’espérions, le pensons… Ayons confiance, c’est bien à cela que nous invite la liturgie de ce jour : « À Jérusalem, par les mains des Apôtres (Cardinaux) , beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple…» Avec le psaume du jour, exprimons notre espérance, notre certitude, notre appel, notre confiance :
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Oui, que le dise la maison d’Aaron :
Éternel est son amour !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur :
Éternel est son amour !
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Donne, Seigneur, donne le salut !
Donne, Seigneur, donne la victoire !
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Dieu, le Seigneur, nous illumine.
Redisons-le souvent durant le Conclave.
Père Gérard